stamboomforum

Forum logoBeroepen, adressen, plaatsen » Wie was de Warandmeester/houtvester/Gruyer van Brabant in 1565?



Profiel afbeelding

Ik ben op zoek naar een lijst van ambten. Specifiek wil ik weten wie rond 1565 de houtvester van Brabant was.

Ik kom die titel ook tegen als warandmeester of gruyer in het frans. Wie was deze persoon? Bestaan er lijsten van, of moet je toevallig iemand in functie treffen in de rechtgang waar hij dan met naam en functie wordt genoemd?

Jaap Cramer - 29 jul 2020 - 22:13

Beste Jaap,

de archieven van de houtvesterij van Brabant (hertogdom) vanaf de 14de eeuw worden bij het Rijksarchief te Anderlecht bewaard. Natuurlijk niet geheel verrassend gezien Anderlecht bij Brussel in de buurt ligt en Brussel de hoofdstad van het hertogdom was. Wellicht kan je in deze archieven vinden wat je zoekt, hiervoor moet je helaas wel naar de studiezaal in Anderlecht. Eventueel kan je ook het Rijksarchief in België nog mailen en vragen of zij er meer over weten.

Op de pagina van deze archieftoegang vind je overigens nog wel een interessante (Franstalige) geschiedenis van de houtvesterij in Brabant:

Depuis les temps les plus reculés la forêt de Soignes formait une partie très précieuse du domaine des Ducs de Brabant. Il faut donc supposer que de bonne heure il exista un fonctionnaire ducal, le wautmaître, chargé de l'administration des revenus de cette forêt et de la répression des délits qui la concernaient.

Par un acte de 1351 Jean III cède à un certain Gérard de Malines le titre héréditaire de wautmaître avec une rente sur la forêt de Soignes. Cependant le principe de l'hérédité n'a pas été maintenu par les ducs de Bourgogne et jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, le wautmaître, un des six grands officiers du Duché sera nommé à vie par le Souverain. Il exerce une fonction double : administrative et judiciaire. Ses fonctions administratives ne sont pas nettement délimitées d'avec celles du receveur général
(1 Comte Goblet d'Alviella, Histoire des bois et forêts de Belgique, Paris-Bruxelles, 1927, t. II, p. 30.)dont il dépend. Il est contrôlé aussi par la Chambre des Comptes et par le Conseil des Finances.

Pour ses fonctions judiciaires il est assisté par sept marchands jurés (coemannen, ghesworen coepluden). Ceux-ci sont nommés alternativement par le wautmaître et le receveur général, mais depuis 1417, avec le consentement unanime des autres marchands jurés en fonctions
(2 Reg. de la Chambre des Comptes, n° 479, f° 6.). Les marchands jurés ont connaissance en première instance de tous les délits commis dans la forêt et de toutes les contestations concernant les questions forestières (tribunal correctionnel, civil et de commerce). Le wautmaître doit porter les affaires criminelles (dat lyf ende let aenroert) devant le Conseil de Brabant qui est en même temps le tribunal d'appel de la Foresterie au civil. Le tribunal de la Foresterie siège à Woluwe, probablement à Woluwe-Saint-Pierre
(3 Voyez aussi Wauters, A. Histoire des environs de Bruxelles, Bruxelles, 1855, t. III, p. 259.).

Le plus ancien " ceurboeck " de la Foresterie remonte au dernier quart du XIVe siècle et fut rédigé par le receveur général Renier de Hollande et le wautmaître Jean Clutinck. Il nous est conservé dans une copie du XVe siècle
(4 Reg. Chambre des Comptes n° 479, daté de l'année 1300 par erreur. Le receveur " Reynieren van Hollant " est cité dans les Chartes de Brabant à partir de 1367 et " Janne Clutinck " est cité depuis 1374 comme maréchal de l'Hôtel du Duc. Il figure comme wautmaitre lors de la Grande Enquête de 1389 (Bolsée, J. La Grande Enquête de 1389 en Brabant, Bruxelles, 1929). Le " Ceurboeck " doit donc être daté du dernier quart du XIVe siècle.).

Un second " ceurboeck " de 1460
(5 Reg. de la Chambre des Comptes, n° 481. Déjà en l'année 1459 le Duc promulgue de nouvelles instructions au nouveau wautmaître P.-H. Hinckaert (voir copie dans le carton du Conseil des Finances, n° 470).)nous renseigne sur l'installation du tribunal de la Foresterie au " Broethuse " à Bruxelles. Celui-ci siégera tous les Vendredis, tandis que les séances à Woluwe ne se tiendront plus que trois fois par an à des dates fixes. à partir de ce moment le wautmaître reçoit le tiers des amendes infligées.

Le " ceurboeck " de 1460 contient le règlement des pâturages dans la forêt ; celui-ci ne change plus depuis lors ; il concerne principalement l'inscription des bêtes dans le " Veterboeck " et les privilèges aux couvents et au personnel de la Foresterie
(6 Foresterie, nos 114 et 115 ; Reg. de la Chambre des Comptes, n° 4168 (deuxième compte, introduction et note marginale). Déjà en 1413 existait un règlement sur les pâturages de Soignes et l'obligation d'inscrire les bêtes.).

Le wautmaître est assisté d'un lieutenant (stedehouder ou lieutenant woutmeester) choisi par lui au XVe siècle et plus tard par le Souverain
(7 Comte Goblet D'Alyiella, o. c., t. II, p. 25.). Le règlement de 1460 institue un greffier (notabelen clerck) et énumère les registres qu'il sera chargé de tenir. Une instruction de 1491
(8 Reg. de la Chambre des Comptes, n° 483 (premier acte).)
porte le nombre des gardes à douze (vorsters oft serganten) ; en 1548 ils sont douze à pied et deux à cheval
(9 Reg. de la Chambre des Comptes, n° 139, f° 116 v° et Reg. de la Chambre des Comptes, n° 509.). Ils sont tenus à prêter serment
(10 Formule du serment des marchands jurés et du serment des gardes (Reg. de la Chambre des Comptes, n° 133, f° 117).).

Une instruction de 1521 nous renseigne sur le " haic meester " qui surveille la coupe, le " wintvelling meester " qui dirige la vente des arbres abattus par le vent
(11 Reg. de la Chambre des Comptes, n° 483 (3e acte). Comptes des " Wintvellinge " de 1411 à 1703 (Reg. de la Chambre des Comptes, nos 25214 et suiv.).). Le premier ceurboeck mentionne déjà l'existence de " gheswoeren coelmeters " chargés du contrôle de l'industrie et du commerce des charbons de bois.

Déjà dans ce premier ceurboeck aussi on trouve une réglementation sur les ouvriers travaillant dans la forêt pour les Domaines ou pour des particuliers. Plus tard. il exista des " ouvriers-jurés ".

En 1564, Philippe II publie un nouveau " ceurboeck " qui complète le code de 1460
(12 Voir l'original dans les Chartes du Duché de Brabant, 1564, février 10.). Les jours de plaids à Woluwe sont maintenus.

Il est à remarquer que nous n'avons pas retrouvé des archives propres de cette institution. Du reste, ni le " ceurboeck " de 1460, ni celui de 1564 ne mentionnent aucune différence de compétence ou de procédure entre la cour de Woluwe et celle de la Maison du Roi. Les juges sont les mêmes. Désormais le tribunal de la Foresterie aura aussi connaissance des affaires criminelles en première instance. Dans le personnel aucun changement notable n'est à mentionner. A l'article 28 nous apprenons l'existence d'autres cours forestières de marchands-jurés à Nivelles, Meerdaal, Rixensart, " Bricquyt
(13 Ce nom doit être identifié avec la place dite " Brocquy " entre Jodoigne et Lathuy.)", " ende andere ", qui depuis les temps les plus reculés ont pour coutume de considérer le tribunal de la Foresterie de Soignes comme tribunal d'appel
(14 Nous avons retrouvé dans les Greffes scabinaux de l'arrondissement de Nivelles sous les nos 2783 et suiv. des documents confirmant l'existence de cette cour de Nivelles et dans les Greffes scabinaux de l'arrondissement de Louvain (Meerdaal, nos 1353 à 1360) des procès confirmant l'activité de la Foresterie de Meerdaal à la fin de l'Ancien Régime. Nous n'avons pas retrouvé de documents des autres cours forestières mentionnées dans l'acte de 1564.).

Depuis le " ceurboeck " de 1564 le droit forestier ne fut plus changé jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.

Des ordonnances spéciales
(15 Placcaeten van Brabant, t. III, p. 112 et suiv. ; t. V, p. 470 et suiv.)viennent régler l'exploitation et la protection de la forêt de Soignes, le nombre des gardes et la " compagnie du wautmaître
(16 Butkens, Trophées de Brabant. Supplément, t. II, p. 252.)".

Les guerres continuelles, la Trésorerie toujours à court d'argent et ordonnant des coupes extraordinaires et la vénalité de certains officiers sont les grands ennemis de la forêt. Le comte Goblet d'Alviella nous explique les abus et les profits des fonctions de wautmaître
(17 Comte Goblet D'Alviella, o. c., t. II, p. 23 et suiv. et 70.)et S. Pierron trace d'une façon saisissante les péripéties des coupes et friches
(18 Pierron, S. Histoire de la forêt de Soignes, Bruxelles, 1905 ; voyez aussi Reg. de la Chambre des Comptes, n° 510 ; Reg. des affaires du bois de Soignes.).

Le territoire même doit être défendu contre les propriétaires voisins qui, à l'occasion, ne se gênent pas pour enlever ou déplacer les bornes à leur profit. En 1530 fonctionna pour la première fois une commission d'abornement ; nous la retrouvons en 1547
(19 Reg. de la Chambre des Comptes, n° 491.). Depuis lors on fit périodiquement des inspections ou visites des bornes
(20 Voyez la carte simple et claire de l'ancienne Forêt de Soignes avec la répartition des gardes et la dénomination des subdivisions de la Forêt, Cartes et plans, n° 3001 (Carte du XVIIIe siècle). Pour les abornements, voyez Foresterie, nos 7 à 15 et aussi Reg. de la Chambre des Comptes, nos 497 et suiv.).

Les couvents situés dans la forêt de Soignes devaient présenter leurs gardes (preeters) au wautmaître devant lequel ils prêtaient serment
(21 Foresterie, nos 26-27 ; Ordonnance de 1491 (Reg. de la Chambre des Comptes, n° 483).).

En 1785 fut nommée une Commission ou Jointe de la Forêt
(22 Comte Goblet D'Alviella, o. c., t. II, p. 165.)qui réorganisa l'exploitation et le repeuplement sans toutefois toucher aux compétences ni à la procédure du tribunal de la Foresterie.

En 1788 fut créé un Comité des forêts
(23 Reg. de la Chambre des Comptes, n° 514.).

Le tribunal de la Foresterie même continue à fonctionner jusqu'à l'extrême fin de l'Ancien Régime, c'est-à-dire jusqu'à l'annexion de notre pays à la République Française et la suppression des anciennes Cours de Justice et anciennes administrations.

Met vriendelijke groet,

Indie van Lieshout

Uitgeschreven lid - 29 jul 2020 - 23:05 (laatst bijgewerkt 29 jul 2020 — 23:24 door auteur)


Waarschijnlijk is dat wel te vinden in: 

A. Smolart-Meynart, La justice ducale du plat pays, des forêts et des chasses en Brabant (XIIe-XVIe siècles) : sénéchal, maître des bois, gruyer, grand veneur : XIIe-XVIe siècle (Annales de la société royale d'archéologie de Bruxelles, tome 60)

Je zou de vraag bij erfgoed 's-Hertogenbosch kunnen stellen, daar hebben ze een exemplaar van dit werk: https://denboschpubliek.hosting.deventit.net/detail.php?nav_id=4-1&id=4736961&index=0

AntonS - 30 jul 2020 - 12:51







Plaats een reactie

Om reacties (en nieuwe onderwerpen) te plaatsen op het Stamboom Forum dient u eerst in te loggen! Nog geen lid? Registratie is gratis en snel!


Inloggen Registreer nu